TRAVAIL DU MONOLOGUE EN LIGNE
Pendant le confinement de Mars Avril 2020 - covid 19 - mes élèves ni moi ne souhaitant arrêter nos pratiques, j'ai essayé pour la première fois un travail en ligne.
Les résultats ont dépassé toutes mes espérances. Les élèves ont énormément progressé, et je ne me suis pas ennuyée une seconde. L'intimité du face à face a permis d' aborder ce travail de texte de façon très cinématographique, et de mettre le doigt sur tous les artifices inutiles qui constitue la panoplie habituelle de l'acteur. Bien sûr il y a encore du boulot mais, ce fût passionnant.
Ces cours expérimentés avec mes élèves sont maintenant disponible pour qui veut.
Depuis quelques temps, les demandes de cours en visio arrivent miraculeusement jusqu'à moi. J'ai donc eu l'occasion de rencontrer par écran Interposé des personnes, des femmes, disons le, des femmes, que je ne connaissais pas avant… J’étais curieuse de savoir si j allais pouvoir leur offrir quelque chose car, quand on connaît ses élèves, qu’on partage un vocabulaire, un goût pour un style ou pas de style, que la confiance est là, la visio, on y arrive, mais avec de parfaites inconnues : quoi ? Et bien, je suis assez contente du résultat. Et elles aussi visiblement qui ont bien voulu témoigner de cette expérience.
Bien que je sois très déterminée à tout faire pour éviter une vie où l'éducation, le cinéma, le théâtre, l'opéra, la danse, le yoga, le taï chi que sais-je, m'arrivent chez moi, par le truchement de l'ordinateur ou de l'écran TV, bien que je sois attachée au delà de tout à la confrontation des présences, aux jeux des corps dans l'espace, aux multiples façons de varier les distances et les rythmes entre les êtres, aux multiples façons de se toucher, de s'écouter, ces demandes m'ont fait prendre conscience qu'en attendant mieux, la visio pouvait aider certaines personnes.
Nous commençons toujours par, non pas un échauffement, mais une mise en présence du corps, étirement, relâchement, respiration. Le travail du texte se pratique dans l'intériorisation, j'insiste sur le ressenti, la sincérité, l'adresse, dans un cadre serré comme un gros plan au cinéma.
N’hésitez pas, si vous ne pouvez ou ne voulez vous déplacer mais que le théâtre, ou la lecture à voix haute, (albums pour enfants, poésie, contes), vous tente, utilisez le formulaire de contact, on fait connaissance (en visio) (et gratuitement évidemment) et plus si affinité. Mais n'oubliez pas que ce n'est que pour mieux nous retrouver "en vrai" un jour, pour qu'un jour les textes que nous aurons travaillés s'incarnent à travers vous, dans un espace, face à d'autres corps, à d'autres présences.
Témoignage de Corinne qui a expérimenté ces ateliers en Février 2021
EXTRAITS DES MONOLOGUES TRAVAILLÉS EN LIGNE PENDANT LE CONFINEMENT
De Mars Avril 2020
Toutes les vidéos qui suivent ont été filmées " à l'arrache" lors du dernier cours de l'année 2020, l'un en salle, l'autre en extérieur. Passer de l'intimité de la caméra à une prise d'espace et au regard des autres après deux mois de solitude a été difficile. Et puis je suis une piètre cadreuse mais j'espère que vous pourrez malgré cela goûter au style de textes et au style de jeu que nous aimons.
Extrait de LA BONNE ÂME DE SÉ TCHOUAN de Bertold Brecht par Amélie Masson, élève de l'atelier du lundi et du Jeudi
Extrait de DÉPLACE LE CIEL de Leslie Kaplan par Béatrice Mesle, élève de l'atelier du Lundi.
Extrait de DON JUAN de Molière, par Maria Leman, élève de l'atelier du Jeudi
Extrait de STABAT MATER FURIOSA de Jean Pierre Siméon, par Bernadette Clerc, élève de l'atelier du Lundi.
Extrait de STABAT MATER FURIOSA de Jean Pierre Siméon, par Lise Chevet, élève de l'atelier du Jeudi.
Extrait de IMPATIENCE de François Bon, par Bernadette Clerc, élève de l'atelier du Lundi.
Extrait de L'INATTENDU de Fabrice Melquiot, par Laetitia Authié, élève de l'atelier du Lundi.
Extrait de PROJET HLA de Nicolas Frétel, par Josie Lorente, élève de l'atelier du Lundi.
Extrait de MÉDÉE KALI, de Laurent Gaudé, par Sylvie Grannet, élève de l'atelier du Jeudi
Extrait de LE SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ, de Shakespeare, par Claire Lise Chevalley, élève de l'atelier du Lundi.